Nicole Fabre

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Nicole Fabre, pas­teure, bibliste, ancienne aumô­nier d’hôpital a quit­té les Hospices civils de Lyon en 2021, un minis­tère où elle a essayé de faire émer­ger le désir de Dieu chez ses interlocuteurs.

Membre de l’Église réfor­mée d’Alsace-Lorraine, j’ai sui­vi mes études à la facul­té de théo­lo­gie pro­tes­tante de Strasbourg. Pour m’accoutumer à l’Église réfor­mée de France, j’ai effec­tué les stages pra­tiques à la facul­té de Montpellier. Lors d’un stage à la com­mu­nau­té de Pomeyrol, j’ai ren­con­tré le pas­teur Alain Olivès qui, d’ailleurs, part à la retraite en même temps que moi. La com­mis­sion des minis­tères m’a envoyée dans la paroisse de Marseille Sud-Est, en poste double avec Michel Bertrand. J’y suis res­tée de 1978 à1981.

Avec le Chemin Neuf

Me mariant, j’ai inter­rom­pu le minis­tère pas­to­ral. J’ai par­ti­ci­pé pen­dant 16 ans à la vie et aux mis­sions de la Communauté du Chemin Neuf. Pendant cette période, nos cinq enfants sont nés.

Puis, de 1996 à 2011, j’ai exer­cé le minis­tère de bibliste régio­nale dans notre région. Pour vivre concrè­te­ment la gra­tui­té et la pré­sence per­ti­nente de Dieu enten­due dans les textes bibliques, j’ai pos­tu­lé au poste d’aumônier des Hospices civils de Lyon en octobre 2011.

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Nicole Fabre, pas­teure, bibliste, ancienne aumô­nier d’hôpital © DR

Ma joie la plus grande a été de per­mettre que se dégage le désir de Dieu chez les per­sonnes ren­con­trées, de lui don­ner un peu d’espace pour qu’il gran­disse et leur per­mettre de décou­vrir ce Dieu vivant dans les Écritures.

J’aime la différence

Depuis 15 ans main­te­nant, j’ai eu l’immense joie de par­ti­ci­per aux ses­sions Lire les Écritures entre juifs, musul­mans et chré­tiens. Un très grand bon­heur éga­le­ment, a été le temps d’élaboration du site animationbiblique.org, avec plu­sieurs biblistes très dif­fé­rents. J’aime la différence !

Le plus dif­fi­cile a sans doute été l’impression de « perdre » du temps dans des média­tions lors de conflits per­son­nels, théo­lo­giques au sein de l’Église ou entre Églises. Mais est-ce une perte de temps ? Disons plu­tôt que je m’en serais pas­sée… mais que c’est là aus­si que toute spi­ri­tua­li­té, toute théo­lo­gie est uti­le­ment mise à l’épreuve.

(…)

Propos recueillis par Françoise Perrier-Argaud. Un conte­nu pro­po­sé par Réveil, men­suel de l’Église pro­tes­tante unie de France de la région Centre-Alpes-Rhône.

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