Intervient pour les Week-end biblique sur le thème pour l’année du livre d’Esther.
Né le 10 décembre 1963 à Genève. Citoyen Suisse.
Marié à Claire, née Porchet, père de deux enfants (Matthieu né en 1991 et Jérémie né en 1993).
E‑mail : Jean-Daniel.Macchi@theologie.unige.ch
Site web : www.unige.ch/theologie/macchi/
Scolarité et études
1984–1989 : Etudes de théologie à la Faculté autonome de théologie protestante de l’Université de Genève
1979–1983 :Etudes d’architecture à l’Ecole d’Ingénieurs de Genève.
1979 :Etudes primaires puis secondaires à la zone pilote de Rolle.
Titres obtenus
1998 : Doctorat en théologie (thèse rédigée sous la direction d’Albert de Pury, intitulée : « Israël et ses tribus selon Genèse 49 ». Publiée en 1999.)
1993 : Diplôme d’études supérieures en théologie, mention Ancien Testament (mémoire rédigé sous la direction d’Albert de Pury, intitulé : « Les Samaritains : histoire d’une légende. Israël et la province de Samarie ». Publié en 1994).
1990 : Consécration pastorale.
1989 :Licence en Théologie (mémoire de licence rédigé sous la direction d’Albert de Pury, intitulé : « De l’Etat d’Israël à la Province de Samarie. Etudes sur les conséquences socio-politiques et religieuses de la domination néo-assyrienne en Syrie-Palestine »)
1983 : Diplôme d’architecte E.T.S.
1979 : Certificat d’études secondaires.
Parcours professionnel
Depuis 2005 Professeur ordinaire à la Faculté autonome de théologie protestante de l’Université de Genève.
1999- 2005 Maître d’enseignement et de recherches à la Faculté autonome de théologie protestante de l’Université de Genève.
1996–1999 Suppléant chargé d’enseignement à la Faculté autonome de théologie protestante de l’Université de Genève.
1994–1996 Assistant d’Ancien Testament à la Faculté de théologie de l’Université de Lausanne.
1990–1994 Assistant d’Ancien Testament à la Faculté autonome de théologie protestante de l’Université de Genève.
1989–1990 Stage pastoral dans l’Eglise réformée du canton de Vaud (paroisse de Prilly-Jouxtens).
1983–1984 Architecte chez Ulysse Moriggi à Echallens.
Ouvrages publiés
• T. Römer, J.-D. Macchi et C. Nihan (éd.),
Introduction à l’Ancien Testament (Monde de la Bible 49), Genève, Labor et Fides, 2004.
Après la parution en 2001 d’une Introduction au Nouveau Testament qui a connu un grand succès, voici enfin une introduction à l’Ancien Testament organisée dans le même esprit. Quelques-uns des meilleurs spécialistes de l’Ancien Testament dans l’aire francophone (Thomas Römer et Albert de Pury, notamment), proposent une introduction à chaque livre de l’Ancien Testament obéissant à la structure suivante : plan et contenu, milieux producteurs, enjeux et indications bibliographiques. Quand on connaît l’extraordinaire évolution des études bibliques ces dernières années, notamment concernant la datation des textes de rédaction du Pentateuque, ce livre vient à point nommé pour en mesurer les enjeux fascinants. Cet ouvrage n’a pas d’équivalent en français. P. Abadie, A. Bühlmann, S. Butticaz, P. Guillaume, I. Himbaza, A. Knauf, C. Lanoir, T. Legrand, J.-D. Macchi, C. Nihan, D. Nocquet, A. de Pury, T. Römer, M. Rose, A. Schenker, K. Schmid, A. Serandour, C. Uehlinger, J. Vermeylen.
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• J.-D. Macchi et T. Römer (éd.), Jacob.
Un commentaire à plusieurs voix de Gen 25–36
Ein mehrstimmiger Kommentar zu Gen 25–36. A plural Commentary of Gen 25–36. (Monde de la Bible 44), Genève, Labor et Fides, 2001.
Cet ouvrage propose un commentaire complet du cycle de Jacob (Genèse 25–36). Son originalité tient au fait qu’il a été rédigé par une trentaine de chercheurs réputés ayant chacun étudié et analysé une section de ce texte biblique. Ce livre permettra à ses lecteurs de disposer d’un commentaire détaillé de ce texte si important pour la compréhension des traditions fondatrices du peuple hébreu. Il leur offrira aussi la possibilité de se faire une idée de la diversité d’approches qui fait la richesse de l’exégèse contemporaine. Cet ouvrage offert à Albert de Pury à l’occasion de son soixantième anniversaire, exprime la reconnaissance du monde scientifique pour la contribution majeure que ce Professeur de l’Université de Genève a fournie à l’étude du personnage et du cycle de Jacob. Auteurs : Michaela Bauks, Alain Bühlmann, Erhard Blum, Jacques Briend, Bernd Jörg Diebner, Walter Dietrich, Félix Garcia Lopez, Petra von Gemünden, Pierre Gibert, Philippe Guillaume, Jean-Georges Heintz, Ernst Axel Knauf, André Lacocque, Jean-Daniel Macchi, Steven L. McKenzie, Alfred Marx, Hans-Peter Mathys, Thomas Naef, Thomas Römer, Martin Rose, Adrian Schenker, Konrad Schmid, Gabrielle Sed-Rajna, Horst Seebass, Jean Louis Ska, Françoise Smyth, Esther Starobinski, John van Seters, Jan Alberto Soggin, Christoph Uehlinger, Jacques Vermeylen.
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• J.-D. Macchi
Israël et ses tribus selon Genèse 49
(OBO 171), Fribourg (CH) / Göttingen, Editions universitaires / Vandenhoeck ] Ruprecht, 1999.
Cette thèse est consacrée à l’étude philologique et littéraire du texte biblique de Genèse 49. Les paroles que le patriarche Jacob adresse à ses douze fils sont interprétées comme le fruit d’un processus littéraire en deux étapes. Les versets 13–21 constituent une source datant de l’époque du royaume du nord (époque omride). Le reste des versets 1b-28a doit être attribué à un auteur unique travaillant durant la période perse, peu avant que la Genèse n’atteigne son état final. Cet auteur, fait de cet ensemble de paroles l’aboutissement logique de plusieurs textes de la Genèse, en particulier Gn 34,1–26*; 35,21–22 et la strate judéenne du roman de Joseph.
En outre, l’analyse des autres “systèmes tribaux” contenus dans l’Ancien Testament montre que la conception d’un Israël formé de douze tribus n’est guère antérieure à l’exil (6ème siècle avant J‑C).
Une réponse à la thèse de Raymond de Hoop sur le même sujet figure en annexe.
• T. Römer et J.-D. Macchi,
Guide de la Bible hébraïque. La critique textuelle dans la Biblia Hebraica
Stuttgartensia, Genève, Labor et Fides, 2006 (3ème éd.).
Tout lecteur de la Bible hébraïque, l’hébraïsant comme l’étudiant en théologie, est très vite confronté à son édition critique la plus courante, celle que l’on désigne par le sigle “BHS” (Biblia Hebraica Stuttgartensia). Cette édition lui permet, grâce aux indications figurant en marge et aux notes de bas de page, de prendre connaissance du contenu de divers manuscrits bibliques et de se livrer à un travail de critique textuelle. Certes, dans le domaine des études bibliques, la critique textuelle ne constitue pas la partie la plus immédiatement passionnante, et il arrive qu’on la néglige un peu. Toujours est-il qu’elle est une activité indispensable : car le texte de l’Ancien Testament ne s’est pas transmis sans changement au cours du temps, subissant ici et là des modifications importantes. Cela explique la diversité des manuscrits et des éditions du texte biblique que nous possédons aujourd’hui.
Une partie importante de ces différences textuelles est répertoriée dans l’“apparat critique” de la BHS, et est décrite selon un système de codes et de sigles assez compliqué. Aider au déchiffrement de ce code et s’y familiariser est l’objet même de notre guide. Le bibliste débutant y trouvera, traduites et expliquées, les listes des sigles et abréviations retenus par les éditeurs de la BHS, ainsi qu’une brève introduction à la méthode utilisée en critique textuelle, accompagnée d’exemples concrets (chapitre APPARAT MODERNE DE CRITIQUE TEXTUELLE).
La critique textuelle n’est pas une science à strictement parler neuve, ou moderne, puisqu’au moyen-âge déjà, la tradition rabbinique (dite massorétique) avait muni le texte biblique de signes critiques. Ce premier système figure d’ailleurs dans la BHS, et nous en ferons également la présentation (chapitre MASSORA).
Cet ouvrage ne veut ni ne peut remplacer les ouvrages fondamentaux consacrés à l’histoire du texte biblique il se propose seulement de donner au public francophone un outil permettant de se familiariser avec les problèmes liés à la critique textuelle. Les différents glossaires peuvent également être utilisés par le bibliste comme aide-mémoire. Si ce livret permet à certains d’accéder plus facilement à la critique textuelle, voire s’il peut éveiller quelque passion pour la recherche en ce domaine, il aura rempli sa mission.
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• A. de Pury, T. Römer et J.-D. Macchi (éd.),
Israël construit son histoire. L’historiographie deutéronomiste à la lumière des recherches récentes
(Monde de la Bible 34), Genève, Labor et Fides, 1996.
La destruction de Jérusalem et la déportation d’une partie des Judéens vers la Mésopotamie en 587 av. J.-C. a détruit les pilier sur lesquels reposait la vénération d’un Dieu national à l’époque de la monarchie. Pour maintenir la foi au Dieu d’Israël, il a fallu repenser radicalement l’histoire depuis l’exil babylonien. C’est ce à quoi s’est exercé un groupe en exil d’intellectuels de l’époque qui se met à rédiger une histoire d’Israël dont on trouve les grands axes dans l’Ancien Testament et qui part de Moise pour aboutir à la destruction du Royaume de Juda. On appelle leur oeuvre ” l’historiographie deutéronomiste ” dont le discours, moins pacifique que celui du milieu des prêtres – la source P -, est largement inspiré du Deutéronome : la catastrophe de l’exil est ainsi à lire comme un châtiment contre la désobéissance du peuple, incapable d’uniquement vénérer le Dieu d’Israël. Dans cet ouvrage qui réunit des spécialistes internationaux de l’Ancien Testament, la thèse deutéronomiste trouve de nouveaux arguments qui démontrent que quelques uns parmi les grands textes de l’histoire d’Israël ont été écrits en exil, dans un temps de crise. Une thèse qui ne manque pas d’enrichir la réflexion sur le fonctionnement de toute littérature historique. Auteurs : Albert de Pury, Thomas Römer, Sara Japhet, Marcel Détienne, Stephen Pisano, Walter Dietrich, S.L. Mc Kenzie, Françoise Smyth, Jacques Briend, Rainer Albertz, Ernst Axel Knauf, Martin Rose, A.D.H. Mayes
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• J.-D. Macchi
Les Samaritains : histoire d’une légende. Israël et la province de Samarie
(Le Monde de la Bible 30), Genève, Labor et Fides, 1994.
Les Samaritains apparaissent régulièrement dans l’Ancien et le Nouveau Testament. Pour les Israélites, ils incarnent, le plus souvent négativement, la figure de l’étranger. Pourtant les croyances des deux communautés sont très proches et s’enracinent dans un même terreau. Docteur en Ancien Testament, Jean-Daniel Macchi expose les hypothèses sur les raisons du schisme judéo-samaritain à partir d’une nouvelle interprétation de la conquête d’Israël par les Assyriens en 722 av. J.-C., date à laquelle les Israélites font remonter – à tort – l’émergence de la Samarie dans le Royaume du nord.
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