Nous sommes embarqués dans la vie comme les passagers d’une fragile embarcation.
Chemins de Pâques 1991
Il nous faut prendre le large.
La fidélité au Christ sera notre gouvernail pour nous permettre de tenir bon le cap et pour aller au bout du voyage, malgré les tempêtes et en dépit des courants contraires.
Être fidèle ne signifie pas : camper sur ses positions, se tenir sur la défensive, à l’égard des opinions étrangères, résister à toutes les idées neuves et s’acharner à ne pas se déplacer au-delà de ses propres convictions.
La fidélité ne s’accorde pas avec l’inertie.
Elle nourrit le goût de vivre.
Elle est sans cesse en croissance, en déplacement.
Elle poursuit sa route inlassablement.
La fidélité rompt les amarres de la répétition.
Elle nous donne l’audace de voguer vers les terres d’avenir.
